mardi 20 juin 2017

Fallait que j'te dise...Mon rêve d'été.

C'était le deal.
On s'est tapés dans la main le 1er Mai, j'ai réservé nos vacances la semaine suivante.
On n'étaient pas partis depuis 8 ans.
Notre voiture est tombée en panne 3 jours avant le départ, le confort et la climatisation allaient nous manquer, mais comme on n'avaient pas peur de rôtir comme des poulets à la broche on s'en fichaient.
On a préparé aux petits oignons notre voiture poubelle, le missile vert, la robuste et gracieuse M*zda- censure oblige. J'ai honte.- des années 30 et on a attendu : le départ.

On a vidé nos armoires, nos placards, remplies nos valises et on s'est presque assis sur le coffre pour le fermer.
On s'est pris la tête pour savoir si on mettait la poussette au coffre, sur les enfants, sous les enfants, devant la tête du chien, sur le chien ou carrément sur nos genoux, on l'a finalement rentré dans le coffre, claqué le coffre, déformé le coffre, mais on s'en battait les coquillettes.

On a roulé longtemps, on est arrivés par 36 degrés, sous un ciel bleu, tellement parfait, du bazar plein les genoux de n'avoir pu refermer le coffre après les si récurrentes, interminables et légendaires pauses pipi -si toi aussi quand tu roules avec des gnomes tu t'arrêtes tous les deux mètres tapes dans tes mains-.
On a donc souffert du manque de confort et de climatisation mais on n'a pas regretté, parce qu'on voyait déjà là bas, au loin, les montagnes de l'Espagne se profiler.

  Et même si elle sent le bitume et l'échappement, la saison des vacances avait été signée, ici.

Nous sommes arrivés dégoulinants au Montblanc Park... Liquides comme la crème du même nom finalement.
On a vaincus la fatigue, et on n'a pas attendu pour découvrir l'endroit.
On a eu les pieds dans l'eau tous les jours à 9h, à 15h, la tenue du campeur, maillot de bain power, devenu pièce fétiche de notre garde-robe et la vue sur la piscine éclairée de milles couleurs tous les soirs à  partir de 21h.

C'était juste un camping. Avec la mer à 30 minutes et un seul parfum : l'air du large pour dessiner les sourires et celui du bonheur qui faisait pétiller nos cœurs.


C'est à ces premières vacances en famille que l'on mesure vraiment les efforts de la société pour te bichonner, chouchouter et te faire plussoire de joie de trouver autour de toi un environnement adapté... à eux, même si pas forcement à toi : la piscine, les animations, la garderie, les spectacles, les aires de jeux .... On ferait presque des enfants si on n'en avait pas, rien que pour vivre tout ça. (j'déconne. Mon utérus fait non de la trompe.)


Les valises sont rangées et l'heure est au bilan, alors des vacances en famille on retient quoi?

Que non, malgré le cadre paradisiaque tu n'oublieras pas que tu as un utérus fonctionnel, que tu en a fait usage et que ta vie répond désormais à -au moins- 3 commandements :

1) Seule, plus jamais tu ne seras.
Tu beurreras ta première tartine -comment ça je suis au régime??- seule, au lever du jour et pourtant tu entendras TOUJOURS de la terrasse un lointain, même très vague et enfouis :  "Mammaaannn..."  -#détecteursdebouffebonjour...- De quoi se demander comment blanche-neige arrivait à côtoyer 7 nains...

2 ) Ta progéniture tu protègeras.
Car la maternité engendre la contrainte et que, de ce fait, tu mettras 1 heure à beurrer ceux qui sont sortis de ton moule  préparer deux gnomes pour affronter le soleil, quitte à les faire ressembler à Olaf avec la crème mais surtout tout faire pour qu'ils ne se transforment pas en churros au soleil.

3) A leurs envies tu adapteras ta vie.
 Car une fois guanosés, enduits et protégés tu devras finalement gérer celui qui n'aime pas l'eau (On dit merci quiiiiiii??) -#cestpasmafautesijaiglissédanslapiscineaujourunavecmicrobedanslesbras- on aurait pu trouver meilleur cocktail que celui parfum javel pour le désaltérer... Mais nos vacances n'auraient pas eu la même saveur.

Et devoir tout acheter par 2. Ou choisir de vivre dans 27m2 avec un jouet pour 2 gnomes- tout à fait gérable pour celui qui apprécie les combats de catch.

Mais surtout retenir le meilleur...

Ce bien fou que t'apportent le dépaysement, l'inconnu, l'animation, les enfants -oui oui-, et le partage de tous ces moments en famille sur l'air envoûtant de la chanson de Carabouille.



Les voir lécher leur glace paisiblement pendant que tu crames  bronze au soleil en terrasse et qu'eux profitent du moment, absorbent leur plaisir, s'imprègnent du goût et des images, dans l'insouciance qu'on aimerait retrouver pour se délecter de ces moments hors du temps.

Les voir courir à la lumière de la lune, autour d'un vieux poteau  d'une éolienne, majestueuse, grandiose, qui tourne au ralenti et laisse place au temps.


Pleurer de rire pour des choses futiles, et laisser sa place à l'inattendu.

Faire plaisir et se faire plaisir pour oublier le bitume, les bouchons, les quittances, les variations de températures et laisser nos corps s'imbiber, du bonheur de n'avoir aucune contrainte, de se sentir libre.


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C'était l'an dernier... C'est un souvenir estival un peu abstrait, mais où l'on devine encore nos silhouettes, gravées.

Pas de vacances pour nous cette année, la pilule est difficile à avaler, mais même si elle reste en travers de la gorge comme un vieil os de poulet, on va la recracher, parce que les prochaines on espère bien qu'elles vont déchirer.

Alors fallait que j'te dise, à toi qui ne crois pas souvent en toi, que ton sourire est ma lumière en attendant le soleil des vacances prochaines, que ton naturel fait briller mes yeux et me donne l'étincelle, que ta force me porte et me pousse à voir plus loin en attendant les jours meilleurs, que ton courage et ton sang froid je les détecte même s'ils ne déteignent malheureusement pas sur moi, que tes conseils sont précieux, ton écoute est un joyau et que ta diplomatie est la clé de la trêve qui stabilise l'oxygène qui s'insuffle sous notre toit,
Alors fallait que j'te dise merci...








mardi 28 juin 2016

C'est aujourd'hui le 15ème jour du reste de ma vie du régime, rééquilibrage alimentaire, la grève de la faim, l'assèchement corporel, appelez ça comme vous voulez mais c'est aujourd'hui : la pesée.

Petite tricheuse que je suis je n'ai pas attendu le 15ème jour pour monter sur la balance, elle m'attirait trop, me faisait les yeux doux et surtout IL FALLAIT QUE JE SACHE - la torture mentale très peu pour moi-.

Je vous rappelle le challenge - ouaisjmefaisdesdéfistouteseulecaderangequi?- 24 jours pour perdre 4kgs800, 24 jours de the island, sans l'île et sans l'océan autant dire 24 jours de calvaire (poil aux ovaires), 24 jours de sport intensif : boulot-enfant-boulot-enfant-boulot-enfant-boulot-enfant-boulot-enfant-boulot-enfant-boulot-rocher suchard-enfant-boulot-enfant... QUOI? J'ai dis rocher suchard?!
Je voulais dire Smarties, autant pour moi.

Voilà donc où j'en suis ce matin, à 09 jours de la faim fin.


4kgs800 vous y croyez vous pour le 08 juillet?
Moi j'y crois fort comme une amphore.
Même si mon appli me fait des blagues en me repoussant mon objectif au 11 Juillet -une promesse est une promesse pourtant, la garce.
.

En tout cas, les bonnes habitudes alimentaires sont reprises et ça c'est déjà beaucoup.

Je vous donne donc rdv dans 09 jours pour le fin mot de l'histoire !

vendredi 24 juin 2016




Lettre ouverte à qui de droit:

Que je doive emprunter des escaliers avec ma poussette pour éviter de faire 300 kilomètres avant d'atteindre une rampe pour personne handicapés (quand il y en a une) - car j'ai un corps de rêve, certes, élancé, musclé, comme toute maman qui porte 10kilos de bébé à bout de bras toutes les 20 minutes n'est-ce pas et malgré que ma poussette soit faite avec des roulettes, qu'elle roule donc, et quelle pourrait aller jusqu'à cette PUT*** de rampe, certes encore, mais que moi je ne roule pas et qu'à choisir j'ai pris l'option biceps plutôt que celle du cuissot, passe encore...

Que je doive me garer sur une place de parking à 30 kilomètres de mon objectif parce que je ne pourrais pas sortir les enfants de la voiture car je ne pourrais pas ouvrir les portières parce-que NON en France les gens n'ont pas d'enfants ou que quand ils en ont il faut croire qu' ils sont aussi epais qu'une feuille de papier, qu'on sort swaggie swagg de sa voiture, en ouvrant sa portière de 10 centimètres -on est larges! Comme dirait l'autre...- ainsi que celle des gosses parce que maman tient la ligne, puisqu'elle se tape 10 bornes à chercher la rampe d'accès rappelons-le et qu'un enfant c'est bien connu c'est compactable, ça rentre dans un cosy aussi facilement qu'on se torche le cul avec UNE feuille de papier en n'utilisant que le verso sans la transpercer, passe encore...

Mais retourner à sa voiture après avoir fait 3 heures de sport à supporter ce merdier, et PRENDRE UNE PRUNE parce qu'on est garé sur un SPNI: Un  stationnement payant non identifié-c'est bien connu le surnaturel est parmi nous- et bien là oui, LÀ, je propose qu'on appelle Mulder et Scully parce que des X-Files dans le coin y en a un paquet...

Y a un marquage là p'têtre??


C'était le coup de gueule de maman du soir, parce que franchement si j'avais voulu avoir des biceps et des cuisses en béton j'irais faire du sport en salle, que faire des places de parking aussi petite ne nous influencera pas plus à nous mettre au régime et que balancer des pv à la sauvette ne nous permettra pas plus de moins se garer à cet endroit quand il n'y a ni panneau, ni parcmètres, ni marquage au sol.

Mais si il n'y a que ça pour vous faire plaisir... éclatez vous.

Cordialement.

mercredi 22 juin 2016

C'était un mardi.
Non, pas un lundi, je pouvais pas, j'avais tartine de Nutella ce jour-là.

J'ai décidé d'entreprendre un régime. Un rééquilibrage alimentaire comme j'aime bien le dire, parce-qu'être maman de 2 enfants liquéfie le cerveau mais ne fait pas fondre la graisse comme neige au soleil.
C'était donc il y a un peu plus d'une semaine : Vaille que vaille, j'ai dévoré rangé mes paquets de gâteaux, rempli le frigo de plein de trucs rouges et verts inconnus dans mon alimentation de base, téléchargé l'appli qui va bien et me suis mise au défi de perdre les 4 kilos de trop pour ressembler à une maman qui déchire  que mon maillot de bain m'aille à ravir avant le 08 Juillet.
Après tout #cynecyneestauregime pourquoi pas moi ?
Le timing est short, plus court que celui que j'aimerais porter cet été en vacances, mais j'aime les défis.

Après une semaine de déchéance physique  rééquilibrage, la pesée est formelle: -1.2 kgs.

Je vous tiens donc au courant au 08 Juillet pour savoir si j'ai fini à l'hosto  craqué ou si mon objectif est atteint.


#chritoudanslesstratingblocks
#monventregargouilleetmoncorpsmeditmerdemaisjmenfous.


Carrément maman : maman, mais pas que.

vendredi 10 juin 2016

Le coeur a ses raisons que la raison ignore

Il était une fois, dans un pays fort fort lointain dans une chambre de petite fille, une maman qui proposait divers modèles de robes -un peu ringardes certes- à sa petite nounoute afin de l'habiller pour l'école.

Après plusieurs "non"...
 "nan pas ça."
 "j'aime pas."
(Ça a 4 ans et ça se prend pour Kate Middleton...)

Cette maman, qui voulait se faire plus grosse que le boeuf  se pensait  la plus belle de son époque -il y a donc fort fort longtemps- en petite robe à cerises, proposa donc à sa princesse la magnifique petite robe de son enfance comme le Dr Hemet Brown présenterait à Marty Mc fly sa révolutionnaire machine à remonter dans le temps, avec des yeux pétillants, une lueur d'espoir au bout des cils, vantant la marchandise comme un poissonnier le ferait pour son étalage...

Présentation de ladite robe, regard noir façon chucky, et replique:
-"ha nan pas ça! "

Et moûa,
(supplique )
: "mais pourquoûaaaa??" (Oui... pourquoûuuuuuua ? )

...

-"c'est un tablier."

Fin de l'histoire.
Ou comment une microbette te pète ton rêve en 2-2.
Je vous laisse, faut que je retourne cuisiner...😉